La SADC condamne les récentes attaques contre sa mission à l’est de la RDC
La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a condamné samedi le groupe armé du Mouvement du 23 mars (M23) opérant dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) pour les récentes attaques contre sa mission militaire régionale.
Faites un don au Journal Chrétien pour nous permettre de produire plus de vidéos comme celle-ci.
Le 22 janvier, le groupe armé M23 a attaqué la mission de la SADC en RDC, a noté avec inquiétude le secrétariat de la SADC dans une déclaration rendue publique depuis son siège à Gaborone, la capitale du Botswana. « De telles actions portent atteinte à la souveraineté, à l’intégrité territoriale, à la paix et à la sécurité de la RDC et de la région de la SADC.
Bien que la SADC ne soit pas en mesure de préciser le nombre de personnes blessées ou décédées au cours de ces attaques, elle souhaite un prompt rétablissement aux blessés et adresse ses sincères condoléances aux pays et aux familles des personnes décédées, indique le communiqué.
Selon la SADC, la poursuite de l’expansion territoriale par le groupe armé M23 ne fait qu’exacerber la situation humanitaire et sécuritaire déjà désastreuse dans l’est de la RDC, qui a fait des milliers de morts et forcé des millions de personnes dans la province du Nord-Kivu, en particulier des femmes, des enfants, des personnes âgées et des personnes handicapées, à fuir leur foyer.
La SADC a accusé le groupe armé M23 de contrevenir au processus de paix de Nairobi et au cessez-le-feu négocié par le président angolais Joao Lourenço en sa qualité de champion de l’Union africaine (UA) pour la paix et la réconciliation en Afrique.
Lors du sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la SADC qui s’est tenu à Harare, la capitale du Zimbabwe, en novembre 2024, la mission de la SADC en RDC a été prolongée d’un an, jusqu’en décembre 2025.