Des chrétiens persécutés en Ouganda
Les attaques contre d’anciens musulmans devenus chrétiens se multiplient en Ouganda (Afrique de l’Est). Malgré cette menace, le nombre de chrétiens est en constante augmentation. Le président Yoweri Museveni est un chrétien évangélique. D’après le dernier recensement national, 85% des 38 millions d’Ougandais sont chrétiens. Les musulmans , en majorité sunnites, composent 11% de la population.
L’Ouganda est un pays majoritairement chrétien (85 %). Les musulmans représentent environ 11 % de la population ougandaise et vivent surtout dans l’est du pays. Par ailleurs, le président ougandais Yoweri Museveni est un chrétien évangélique pentecôtiste. Mais ces chiffres n’empêchent pas les islamistes de commettre des actes de violence et de transgresser la liberté de religion ancrée dans la Constitution du pays.
La plupart des exactions documentées concernent d’anciens musulmans qui se sont convertis au christianisme. Depuis 2014, les attaques sont en augmentation. Il n’est pas rare que les musulmans convertis au christianisme payent leur « apostasie » de leur vie.
Depuis de nombreuses années, le gouvernement ougandais renforce ses efforts pour une coexistence pacifique entre les chrétiens et les musulmans. Ainsi, en 1989, le président Yoweri Museveni a exhorté les Ougandais à ne pas discriminer les musulmans. Parallèlement, il a mis en garde contre le fanatisme religieux.
Le gouvernement s’applique à sévir contre l’islamisme croissant. En mars 2015, cinq madrasas (écoles coraniques) ont été fermées. Le gouvernement a justifié cette décision par le fait que ces écoles radicalisaient de jeunes étudiants qui se ralliaient ensuite à des groupes de rebelles extrémistes.
Ainsi donc, le gouvernement ougandais se trouve face à un dilemme de premier ordre : un équilibre doit être trouvé pour arrêter l’islamisme croissant. Cet équilibre entre des mesures d’intégration et des sanctions doit garantir la liberté de religion dans tout le pays.
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Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?