Conférence internationale sur les chrétiens persécutés
L’organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) organise ce lundi 18 mai 2015 à la Hofburg de Vienne (Autriche) la deuxième conférence internationale sur la prévention et la répression de l’intolérance, de la discrimination et des crimes de haine contre les chrétiens.
La seconde conférence sur le renforcement des efforts de prévention et de répression de l’intolérance, de la discrimination et des crimes de haine contre les chrétiens a permis aux responsables gouvernementaux, aux organisations non gouvernementales et aux communautés chrétiennes d’explorer les défis, de partager des exemples de bonnes pratiques et de formuler des recommandations sur la façon d’aborder les crimes haineux visant les chrétiens.
La discrimination et l’intolérance menacent la sécurité des personnes à travers le monde. Les États membres de l’organisation pour la sécurité et la coopération en Europe se sont engagés à lutter contre le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme, la discrimination et l’intolérance contre les chrétiens et d’autres groupes religieux.
La première conférence du genre a été organisée le 12 septembre 2011 à Rome à l’initiative du sociologue italien Massimo Introvigne et avait pour thème « prévention et réponse aux crimes de haine contre les chrétiens ».
Le sociologue Massimo Introvigne a affirmé à l’ouverture des travaux qu’il y a une voie glissante qui, de l’intolérance, conduit à la discrimination, et de cette dernière aux crimes de haine.
« Un groupe religieux ou ethnique est d’abord ridiculisé ou victime de diffamation et d’intolérance, qui est un fait culturel. Il est donc discriminé par les lois et les règlements administratifs. A la fin, on arrive à de vrais crimes de haine et aux persécutions et certains, ou tant, le paient de leur vie ».
Actuellement, les chrétiens sont le groupe religieux qui souffre le plus de persécutions à cause de la foi. Il convient de souligner que la liberté religieuse n’est pas seulement la liberté de culte, c’est aussi « le droit de prier, d’éduquer, de se convertir, de contribuer au discours politique et de participer pleinement aux activités publiques ».
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Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?