Persécution des chrétiens au Vietnam
La persécution des chrétiens est en augmentation au Vietnam, où le pouvoir communiste exerce un contrôle accru sur les églises.
Les fonctionnaires du village ont violemment frappé un jeune chrétien appelé Dang pour l’inciter à renoncer à sa foi en Jésus.
Mais la réponse de Dang a été courte et claire: «Non! Je crois en Jésus!» Sept jours durant, les fonctionnaires du village le frappent constamment le matin à neuf heures et entre dix-sept et dix-huit heures. «Ils m’ont frappé à la tête, me tenant par les cheveux», a raconté Dang. Il a été gravement blessé à la tête. Sa femme ne lui a pas rendu visite, tant elle était terrifiée.
Intimidation et violence
Dang vit au Viêtnam dans une région montagneuse et isolée. À l’âge de dix-sept ans, il a trouvé la foi en Christ. Il s’est marié et a eu une petite fille. Elle n’avait pas encore deux ans lorsqu’il a été arrêté, détenu et battu par des fonctionnaires du village. Quand Dang a été relâché après sept jours, il s’est immédiatement caché dans les rizières pour échapper à la police du district qui voulait l’arrêter. L’usage arbitraire de la force fait partie de la politique des autorités vietnamiennes visant à endiguer la croissance des églises.
Discrimination dans la vie quotidienne
Le pasteur Steve*, partenaire de projets local de l’Aide aux Eglises Martyres au Viêtnam, a été informé de l’incident. Il a écrit une lettre au gouvernement du district. Depuis lors, Dang, sa famille et d’autres chrétiens de la région sont laissés tranquilles. Leur vie continue cependant d’être un défi. Les subventions pour les agriculteurs leur sont refusées. Ils n’ont pas reçu de certificat de naissance pour leur fille et ne possèdent pas de carte d’identité. Sans cette dernière, ils n’ont pas accès aux soins médicaux et ne sont pas autorisés à quitter leur région.
L’église poursuit sa croissance
Il y a quinze ans, il n’y avait que deux petites églises dans la région de Dang. Il y en a onze aujourd’hui. Celle du village de Dang compte cinquante personnes. La persécution et la discrimination rendent les chrétiens plus forts.
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Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?