Des chrétiens renoncent aux pronoms masculins pour Dieu
L’Église épiscopale des États-Unis veut que les chrétiens cessent d’utiliser les pronoms masculins pour désigner Dieu.
L’église épiscopale du diocèse de Washington vient d’adopter une résolution pour cesser d’utiliser des pronoms masculins pour Dieu dans de futures mises à jour de son recueil de prière.
La résolution d’arrêter d’utiliser les pronoms masculins pour Dieu a été adoptée rapidement par les délégués à la 123e Convention du diocèse de Washington, D.C.
Les responsables de l’Église épiscopale américaine ne reconnaissent plus l’inerrance de l’Écriture, indiquant que les manuscrits bibliques conservés pendant des milliers d’années ne sont plus alignés avec l’évangile social du mouvement.
Se référer à Dieu en utilisant des pronoms masculins revient «limiter notre compréhension de Dieu», ont déclaré les rédacteurs de la résolution qui estiment qu’il est urgent d’utiliser un langage inclusif pour gagner plus de monde à Christ. « En élargissant notre langage à Dieu, nous élargirons notre image de Dieu et de la nature de Dieu », ont-ils déclaré.
L’adoption de cette résolution montre clairement que l’Eglise épiscopale des Etats-Unis ne croit plus à l’incarnation et à l’inerrance des Ecritures. De quoi s’agit-il ?
Inerrance biblique
Dieu ne peut se tromper ni tromper. Sa parole n’erre pas ni ne ment. Si donc elle s’est exprimée dans des Livres écrits sous la conduite de l’Esprit-Saint, ceux-ci ne peuvent enseigner l’erreur. Le privilège de l’ « inerrance » est un corollaire immédiat et nécessaire du charisme d’ « inspiration ».
La doctrine biblique de l’inspiration
Selon 2 Timothée 3:16, ce sont les écrits bibliques qui sont inspirés. L’inspiration est une oeuvre divine dont l’objet final n’est pas les auteurs bibliques (comme si, leur ayant donné l’idée à transmettre, on leur laissait la responsabilité de trouver une façon de la communiquer), mais l’oeuvre écrite. C’est l’Écriture – graphè, le texte écrit – qui est inspirée par Dieu. L’idée fondamentale est la suivante: l’ensemble de l’Écriture a le même caractère que les messages des prophètes (parlés ou écrits; cf. 2Pierre 1:19-21 concernant l’origine divine de toute « prophétie de l’Écriture ».
L’Écriture n’est donc pas seulement une parole humaine, le fruit d’une pensée, d’une réflexion, d’une compétence humaine, elle est aussi – et tout autant – une parole de Dieu, prononcée par l’intermédiaire d’une bouche humaine ou écrite par une main humaine. En d’autres termes, l’Écriture a deux auteurs, et l’auteur humain ne vient qu’en second; l’auteur premier, de qui vient l’initiative, l’incitation et l’illumination, et sous le contrôle de qui l’auteur humain a travaillé, est Dieu le Saint-Esprit.
Les Écritures inspirées sont donc une révélation écrite, au même titre que les messages des prophètes étaient une révélation parlée. La Bible n’est pas un témoignage humain sur la révélation de Dieu dans l’histoire du salut: elle est la révélation ellemême. L’inspiration des Écritures fait intégralement partie du processus de révélation. C’est en effet par les Écritures que Dieu fait connaître à l’Église son oeuvre salvatrice; c’est par les Écritures que Dieu lui assigne sa place dans son plan éternel. « Ainsi parle le Seigneur » pourrait donc être la formule d’introduction de tous les livres bibliques.
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