Procès du pasteur Youssef Ourahmane, vice-président de l’Église Protestante d’Algérie
Le pasteur Youssef Ourahmane, vice-président de l’Église Protestante d’Algérie (EPA), compte sur vos prières, alors qu’il risque un an de prison.
Les chrétiens d’Algérie nous demandent d’intercéder pour le nouveau procès en appel du pasteur Youssef, prévu mardi prochain, le 26 mars. En septembre, puis en novembre 2023, Youssef Ourahmane, vice-président de l’EPA (Église Protestante d’Algérie), a été injustement condamné à deux, puis un an de prison pour ses activités religieuses. À chaque fois, il a décidé de faire appel. Et plus que jamais, il compte sur l’intervention de Dieu et sur notre soutien dans la prière.
Dans le collimateur des autorités
Youssef Ourahmane supervise en tant que pasteur principal un certain nombre d’églises et d’écoles bibliques dans plusieurs régions du pays. Ceci en plus de sa responsabilité de vice-président de l’Église Protestante d’Algérie, une association qui regroupe plus de 45 églises protestantes.
En mars 2023, il a fait l’objet d’une enquête des autorités. Le motif? Pendant les vacances scolaires, quelques familles chrétiennes avaient passé trois journées dans l’enceinte d’une assemblée locale, sous la supervision de Youssef. Or les locaux incluent une petite église, qui avait été scellée en 2019 sur ordre du gouverneur de la province.
«Réunion religieuse non autorisée»
Le pasteur Ourahmane a été inculpé pour avoir organisé une «réunion religieuse non autorisée» et célébré un culte illicite dans un bâtiment non autorisé à cet effet.
La condamnation du vice-président de l’EPA serait le signal retentissant qu’un nouveau seuil est franchi dans la persécution des chrétiens en Algérie. Tenons-nous aux côtés de Youssef et de nos frères et sœurs algériens en ces temps décisifs!
Prières
Louons Dieu pour la foi et le courage de Youssef et des chrétiens algériens!
Prions-le de toucher le cœur des juges, afin que Youssef soit acquitté des charges retenues contre lui.
Prions-le de faire souffler un vent de liberté pour l’Église algérienne.
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
La qualité de notre travail est reconnu par les médias séculiers. Dernièrement, le président du Journal Chrétien a accordé une longue interview à Sud Ouest, le deuxième quotidien régional français avec une diffusion totale de 219 000 exemplaires.
ENGAGEZ VOUS !
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?