Des chrétiens indiens zélés pour implanter des églises dans le Nord du pays
BESOIN DE 5000 PARTENAIRES POUR LA CHAÎNE CHRETIENS TVLeanna, une missionnaire venu de l’étranger travaillant dans le nord de l’Inde a réalisé que le moyen le plus efficace pour partager la Bonne Nouvelle dans cette région était que les chrétiens indiens, très enthousiastes pour évangéliser, touchent d’autres indiens par leurs témoignages.
Il suffit de peu de moyens pour démarrer une église dans le Nord de l’Inde, explique une partenaire de l’organisation The Voice of the Martyrs de TellAsia : 150 euros, un tapis pour que les personnes puissent s’asseoir, un tambour pour diriger le culte, des Bibles et un peu de matériel de formation.
Quant aux moyens humains, des volontaires chrétiens, qui servent le Seigneur sur leur temps libre, n’ont pas besoin de salaire. La plupart ont été à l’école biblique, et leur désir est simplement de toucher les autres personnes dans leurs communautés, ils manquent souvent seulement les outils pour le faire.
Telles sont les conclusions de Leanna, une missionnaire étrangère qui a commencé à travailler avec VOM dans le nord de l’Inde lorsqu’elle a appris le besoin énorme de soutien pour le travail d’implantation d’églises dans cette région.
Laissant derrière elle une carrière sûre, Leanna a tout quitté et s’est retrouvée, comme une jeune-femme étrangère dans le Nord de l’Inde. Elle a alors commencé à travailler étroitement avec des missionnaires nationaux qui faisaient un travail d’implantation d’église dans les villages du Nord de l’Inde, une région considérée comme le coeur de l’hindouisme, avec de nombreux hindous très engagés dans leurs croyances.
Elle a fini par vivre dans les villages avec le peuple : elle dormait là où ils dormaient, mangeait ce qu’ils mangeaient et buvait ce qu’ils buvaient. Les Indiens qu’elle rencontrait étaient désespérément pauvres, vivant des fruits de la terre et ne se nourrissant presque exclusivement que de lentilles et de riz. Ils étaient trop pauvres pour payer autre chose.
Le corps de Leanna n’était pas habitué aux bactéries et micro-organismes indiens aussi a-t-elle a passé de nombreuses années en souffrant de diverses maladies, mais elle a persévéré. Finalement, elle a rencontré un croyant indien, un converti de l’hindouisme. Elle l’appelait «David», croyant que Dieu allait le former à devenir un responsable chrétien.
Lorsqu’ils se rencontrèrent, David voyageait tous les jours pour prêcher l’Évangile dans les villages environnants. Les membres de sa famille étaient des Hindous ardents et ils pensaient que la conversion de David était à la fois ridicule et honteuse. Lorsqu’il revenait la nuit de l’évangélisation, il était souvent enfermé hors de sa maison et devait dormir à même le sol. Si on lui permettait d’entrer, on lui donnait seulement un peu de riz mélangé avec de l’eau pour manger.
Le père de David l’a contraint à prendre pour épouse une femme hindoue atteinte de tuberculose. Puisque la tuberculose peut causer l’infertilité même après avoir été traitée, le père de David pensait condamner son fils à une vie honteuse (en Inde, ne pas avoir d’enfant est culturellement très mal perçu). Il espérait aussi que sa femme hindoue convaincrait David de revenir à l’hindouisme.
Mais au lieu de cela, la femme de David a été guérie et a finalement eu des enfants. David est devenu un responsable chrétien efficace, formant d’autres croyants indiens à l’évangélisation et au témoignage.
Par ses expériences dans les villages et grâce à son amitié avec David, Leanna a réalisé que le moyen le plus efficace l’annonce de la Bonne Nouvelle aux Indiens devait se faire par le biais d’autres Indiens. Aujourd’hui, elle dirige une organisation qui aide les évangélistes indiens à partager l’évangile… avec souvent comme seule ressource un tapis, un tambour et des bibles fournis par des donateurs de VOM.