Abuk Angok Chamiir : « Dieu m’aidera à construire une nouvelle vie »
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Alors qu’elle était toute petite, la chrétienne Abuk Angok Chamiir a été déportée par des Arabes au Soudan actuel, où elle a été réduite en esclavage. À l’âge de 30 ans, elle a été libérée avec son bébé et a pu retourner dans son pays.
« La paix régnait dans notre village et les habitants s’appréciaient entre eux. Mais lorsque des musulmans venus du Nord ont commencé à attaquer des villages sud-soudanais, notre vie a brusquement changé. »
Enlevée, asservie et violée
À tout moment, Abuk et sa famille s’attendaient à être attaqués eux aussi. Une nuit, des coups de feu ont retenti près de leur maison :
« Mon père nous a crié de courir vers la forêt. Alors que nous essayions de nous cacher des assaillants, il s’est fait distancer et il a été abattu sans pitié ! »
Dans la forêt, Abuk a été rattrapée par les cavaliers dont certains montaient des ânes. L’un d’eux a saisi Abuk par les mains et l’a hissée sur son cheval. Avec d’autres prisonniers, elle a été emmenée par ses ravisseurs au Soudan, où elle a été remise à un propriétaire d’esclaves à Omdourman.
« Pendant des années, j’ai dû nettoyer la maison de mon maître, faire la lessive et ramasser du bois de chauffage, raconte Abuk. Mon maître m’a violée à plusieurs reprises et il a fait mutiler mes organes génitaux par une exciseuse. Il m’a également forcée à me convertir à l’islam. J’ai énormément souffert. »
Espoir et gratitude
À la suite des trop nombreux viols, Abuk est tombée enceinte. « Même si je pense souvent aux choses horribles qui me sont arrivées au Soudan, ce bébé est pour moi un sujet de joie. Je l’aime. »
Avec l’aide de CSI, ils ont pu être tous deux libérés et rapatriés au Soudan du Sud, où Abuk veut pratiquer l’agriculture et monter une petite entreprise.
« Je suis tellement heureuse et reconnaissante de pouvoir mener une existence libre. Même si je dois encore digérer tout ce qui s’est passé, je suis sûre que Dieu m’aidera à construire une nouvelle vie au Soudan du Sud. » Abuk regarde vers l’avenir avec espoir.
Selina Messmer
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