L’Eglise Evangélique du Cameroun fume le calumet de la paix
Vous aimez le contenu du Journal Chrétien ? Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez en faisant un don ici.L’Eglise Evangélique du Cameroun l’un des plus grands et anciens mouvements chrétiens au Cameroun a opté pour la réconciliation. Une cérémonie relative à cette volonté s’est tenue le 24 Juillet 2022 à Douala. L’évènement était couplé à la consécration de près de 126 nouveaux pasteurs.
C’est un jour historique à l’Eglise Evangélique du Cameroun. Cinq ans après de vives tensions post électorales ayant conduit à la scission de cette communauté chrétienne, l’heure est à la réconciliation. Les leaders de l’EEC ont choisi de taire leurs intérêts en faisant passer ceux de Dieu. C’est tout le sens à donner à la grande cérémonie de ce 24 Juillet à Douala présidée par le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné IVAHA DIBOUA. La joie est à son comble et se lit sur les visages.
« La réconciliation ne se décrète pas, elle se construit, nous sommes entrain de marquer un grand pas aujourd’hui. Nous savons que le Seigneur est avec nous et le Seigneur va évoluer avec nous jusqu’à ce que l’Eglise retrouve ses lettres de noblesses » a laissé entendre le Pasteur PRISO MONGOLE, très connu dans la crise qu’a connu l’Eglise Evangélique du Cameroun. Cette crise a eu de multiples conséquences dont la suspension de la consécration des pasteurs proposants. La volonté des leaders de l’Eglise Evangélique du Cameroun de parler désormais le même langage constitue une forte satisfaction pour de centaines de serviteurs de Dieu ayant achevé depuis une moitié de décennie leur études théologiques sans toutefois être en exercice. Ainsi, au cours de la cérémonie de réconciliation, l’on a par ailleurs procédé à la consécration d’au moins 126 pasteurs. Il leur est recommandé de participer activement à redorer le blason de l’EEC par l’intercession. Ces pasteurs auxquels la mission de prière est assignée sont issus de plusieurs régions camerounaises, notamment, le Nord-Ouest, l’Ouest et e Littoral. « Je bénis l’Eternel. Nous avons passé huit années d’attente au lieu de deux ans et demi. La crise nous a été défavorable » lance une impétrante.
La fin de la crise à l’Eglise Evangélique du Cameroun se matérialise quelques jours après les obsèques du Révérend Pasteur Jean Samuel HENDJE TOYA, dont l’élection à la tête de cette communauté chrétienne était au cœur des tensions qui ont divisé l’EEC.
L’Eglise Evangélique du Cameroun est actuellement dirigé par un bureau exécutif transitoire.