Amnesty réclame la libération de quatre chrétiens iraniens
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Amnesty International a lancé une action urgente pour réclamer la libération immédiate des leaders chrétiens iraniens Victor Bet-Tamraz, Shamiram Isavi, Amin Afshar-Naderi et Hadi Asgari condamnés injustement « pour avoir pratiqué leur foi chrétienne ».
Le dernier rapport d’Amnesty International accuse le gouvernement iranien d’avoir condamné ces responsables chrétiens « uniquement pour avoir exercé pacifiquement leur droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion à travers leur foi chrétienne. »
Amnesty International exhorte ses membres à écrire au gouvernement iranien pour lui demander de « mettre fin au harcèlement, aux arrestations et détentions arbitraires et à l’emprisonnement de chrétiens en Iran ».
L’organisation appelle les autorités iraniennes à « respecter le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion, ce qui implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites. »
Le pasteur assyrien Victor Bet-Tamraz et son épouse Shamiram Isavi ont tous deux été emprisonnés pour les activités chrétiennes dans leur église.
Victor Bet-Tamraz a été arrêté en 2014 avec deux membres de son église alors qu’ils célébraient Noël ensemble dans l’Eglise Pentecôtiste Assyrienne de Téhéran. Il avait notamment été condamné à dix ans de prison pour prosélytisme et « activités chrétiennes illégales ».
Son fils Ramil a également été condamné le mois dernier à quatre mois de prison pour son engagement dans des églises de maison.
Les deux autres chrétiens, Amin Afshar-Naderi et Hadi Asgari, sont des musulmans convertis au christianisme. Ils ont été condamnés à dix ans de prison pour blasphème.
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