Vous efforçant de conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix. Éphésiens 4:3-4
Vous efforçant de conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix. Ephésiens 4:4
Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation. Ephésiens 4:4
Garder l’unité de l’Esprit
Ces paroles de l’apôtre Paul sont plus qu’une simple suggestion ou une exhortation facultative. Vous appliquant suggère qu’il y a un effort à faire. En fait, le mot signifie : soyez ardents ou faites tous vos efforts. Bien que dans ce chapitre le corps entier de Christ soit vu, c’est cependant dans l’assemblée locale que le fait de garder l’unité de l’Esprit est vraiment mis à l’épreuve. Et c’est justement là que nous manquons souvent. C’est une chose d’envisager de demeurer au ciel avec les croyants que nous aimons, où ce sera vraiment la gloire, mais c’en est une autre de demeurer sur la terre avec les croyants que nous connaissons.
Nous n’avons cependant aucune excuse pour ne pas marcher sur la terre d’une manière qui corresponde à ce que l’Écriture nous demande. Si cela nous est même commandé, c’est que la grâce et la puissance nous seront données pour le réaliser. Nous devons marcher d’une manière digne de notre appel en reproduisant dans l’assemblée les traits de grâce de Christ : l’humilité, la douceur, la patience, le support les uns pour les autres dans l’amour (Éphésiens 4. 2). Garder l’unité de l’Esprit d’une telle manière sera comme “l’huile précieuse” (Psaume 133. 1, 2) qui répand un parfum agréable dans une assemblée. Nous devrions facilement reconnaître chez les autres ce qui est de Christ, et être lents à voir leurs fautes. Quelqu’un a dit : Il faut que j’aie en moi beaucoup de grâce pour voir un peu de grâce chez un autre.
Nous ne sommes pas appelés à garder l’unité du corps ; cela nous serait impossible dans l’état de faiblesse actuel. Il y a un seul corps, qui est constitué par Dieu indépendamment de nos efforts.
Nous avons tous fait l’expérience d’une occasion où, ayant rencontré un chrétien pour la première fois, nous nous sommes sentis unis comme étant d’une même famille. L’apôtre Jean a écrit : “Quiconque aime celui qui a engendré aime aussi celui qui est engendré de lui” (1 Jean 5. 1). Tous les croyants savent que cela est vrai, mais recherchons l’aide du Saint Esprit pour vivre toujours plus dans la puissance de cette réalité.
B. Reynolds
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