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A l’est de la RDC, les femmes déplacées sont confrontées aux violences sexuelles

La majorité des femmes sont victimes de
viol ici dans le site généralement. Les gens ont faim et n’ont rien à donner à leurs familles, et donc sont souvent victimes d’abus sexuels masqués par contrainte », a indiqué à Xinhua un responsable membre du comité de gestion du site de Bulengo.

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« UN TERRIBLE ENGRENAGE »

Avec les combats entre les militaires congolais et les rebelles du M23 se rapprochant des sites de déplacés, les groupes armés omniprésents alimentent les violences sexuelles, une situation par rapport à laquelle plusieurs organisations qui opèrent dans la prise en charge des victimes déplacées ont donné l’alerte.

Un grand nombre de victimes interrogées sur place accusent les personnes avec des armes à feu d’être responsables de viol contre les femmes autour du site des déplacés et ailleurs, et plus particulièrement les groupes armés, dont certaines positions de combats sont depuis un moment proches des sites de déplacés situés sur la route entre Goma et Saké.

« Il y a même des groupes armés qui trouvent actuellement refuge autour du site des déplacés lorsqu’ils se replient de la zone de combat et c’est pour ça que certaines bombes ennemies arrivent maintenant à toucher même une partie du camp. Des cas de kidnappings sont régulièrement signalés au sein du site et des femmes et jeunes filles mineures hautement exposées face à cette situation », a pour sa part insisté un responsable local anonyme de la société civile du Nord-Kivu. « C’est un terrible engrenage », a-t-il insisté.

Fin mars, Peter Chirimwami, gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu a souligné que la province du Nord-Kivu comptait actuellement plus de 2.700.000 déplacés internes qui ont fui les affrontements entre les militaires congolais et les rebelles du M23.

« Avec cet afflux massif de déplacés, la situation dans les camps de déplacés autour de Goma devient intenable, car il y a environ dix morts enregistrées par jour dans les camps de déplacées dues aux épidémies et à l’insécurité », a précisé mardi Peter Chirimwami.

Avec Salomon Albert Ntap.

Chrétiens TV

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